Se souvenir de la Normandie
La Normandie garde encore l’empreinte de la guerre, et pourtant: « Paradoxe! Il fait bon vivre ici. S’y reposer. Aimer, pour y explorer davantage la vie. ».
Le dernier ouvrage de Dominique GROS illustre parfaitement cette contradiction.
De ses clichés des plages normandes ensanglantées naguère, des cimetières et des bunkers, se dégage pourtant une impression d’apaisement, de sérénité. Les lumières magnifiques, les décennies écoulées
ont-elle ce pouvoir d’araser le pire?
Et puis, il y a ce texte central: « le chat qui pleure »: un soldat allemand a peint sur les murs de son bunker la silhouette nue et généreuse d’une femme riante, des glycines et des volets aux tons pastels tranfigurant les pourtours d’une meurtrière.
Au coeur de ce livre, Dominique GROS restitue les dessins de ce soldat et propose à leur côté ce court texte en anglais, français et allemand. Comme si le beau pouvait jaillir de l’horreur.
Alors non! ce livre n’est pas un livre de plus sur la guerre et le débarquement en Normandie.
On peut choisir de n’y voir que l’espoir.
Le dernier ouvrage de Dominique GROS illustre parfaitement cette contradiction.
De ses clichés des plages normandes ensanglantées naguère, des cimetières et des bunkers, se dégage pourtant une impression d’apaisement, de sérénité. Les lumières magnifiques, les décennies écoulées
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Au coeur de ce livre, Dominique GROS restitue les dessins de ce soldat et propose à leur côté ce court texte en anglais, français et allemand. Comme si le beau pouvait jaillir de l’horreur.
Alors non! ce livre n’est pas un livre de plus sur la guerre et le débarquement en Normandie.
On peut choisir de n’y voir que l’espoir.
Editions le vent Qui passe
Nathalie Colleville
Livre/échange, Centre régional des lettres
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